Etymologie

 

Un "X" pluriel ?
Les premières orthographes dans les actes de la fin du XVIe siècle et du XVIIe siècle sont, dans la presque totalité des documents, RIBERIOU et RIBRIOU. En fin de XVIIe siècle, le "X" apparait dans quelques registres paroissiaux et plusieurs actes notariés ; il désigne, le plus souvent, plusieurs membres d'une même famille portant le patronyme RIBERIOU-RIBRIOU : par exemple, "Estienne et Magdeleine RIBERIOUX enfants de Michel RIBERIOU" (Acte Not. Vineuil, 1658), "transaction de Louis et René RIBERIOUX avec Estienne RIBERIOU" (Acte Not. Vineuil, 1661), "partage RIBERIOUX enfants de Michel RIBERIOU" (Acte Not. Vineuil, 1663), "François RIBERIOU, gardien de François, Estienne, Jehanne et Jehan RIBERIOUX, enfants mineurs" (Acte Not. Vineuil, 1674), "les RIBRIOUX Jean et Etienne présents à l'inhumation de Catherine RIBRIOU" (R.P. Vineuil, 1679), "Jean et François RIBERIOUX frères" (Acte Not. Vineuil, 1695), et ainsi dans de nombreux autres actes de la fin du XVIIe siècle. Ce phénomène du "X" pluriel se produit aussi par un passage à la toponymie désignant un lieu où sont regroupés plusieurs membres d'une même famille : la "Maison des RIBRIOUX" (E.C. Vineuil, 1868 et 1876).
A la fin du XVIIIe et au XIXe siècle, le "X" se fixe petit à petit lors des enregistrements des actes de la plupart des familles descendantes, la majorité des branches actuelles ayant la graphie RIBRIOUX (statistiques).

Mais n'ayant jamais aucune certitude sur l'histoire de nos patronymes, le chercheur pourra aussi prospecter d'autres pistes, comme, tout simplement, celle de l'apparition d'un " X " parasite ; ou encore, pourra-t-il rapprocher l'apparition de ce " X " final, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, d'une pratique courante, pendant cette même période, de tracés de graffitis de calvaires (parfois une simple croix) sur les églises. (anecdote sur le "x").

autres graphies
origine
bibliographie